La France républicaine n'a pas de blason officiel. Le drapeau tricolore lui tient lieu d'unique symbole officiel.
Cependant elle appose sur certains de ses bâtiments et documents une composition créée en 1953 par l'artiste héraldiste Robert Louis (1902-1965) afin de répondre à une commande des Nations Unies qui souhaitait orner des armoiries de chaque état membre la salle des assemblées. Ces armoiries, qui ont gagné en légitimité du fait de leur usage, préférable au drapeau tricolore notamment sur des documents monochromes, n'en sont pas moins officieuses.
Il n'en va pas de même des régions, départements et communes du pays dont certaines ont des armoiries de longue date, parfois modifiées depuis, parfois à l'identique et toujours usitées.
L'armorial ici consultable est basé pour l'essentiel sur l'armorial général des communes de France édition 1995 de Jean Jacques Lartigue.
Toutefois, d'autres sources ont également été utilisées, pour les anciennes provinces et pays, et même pour les communes (site internet officiel des communes concernées...). En cas de divergences entre les diverses sources, les contacts ont été pris avec les collectivités territoriales concernées.
Il a été énoncé dans l’historique que l'une des règles majeures de l’héraldique consiste à ne pas reprendre des armoiries déjà existantes, le blason étant une marque de reconnaissance accessoire à l’identité de son détenteur.
Pourtant cet armorial des collectivités territoriales de France contient, comme tout autre, un certain nombre de doublons.
A ce phénomène il existe diverses raisons :
- Des blasons primitifs ont été créés simultanément et validés par l’usage en des lieux distincts, à une époque où les moyens de contrôle étaient inexistants ou au mieux inefficaces.
- Nombre de seigneurs ont laissé leur blason aux fiefs qu’ils possédaient ; or ils pouvaient détenir de nombreux territoires, parfois très distants.
- L’armorial général d’Hozier de 1696 a attribué des armoiries d’office, identiques pour les particuliers ou communes par leurs représentations mais distincts par les couleurs qui ont pu, avec le temps, s'altérer.
- Fréquemment, des communes ont adopté le blason de leur baronnie, comté ou encore province, utilisation validée au motif qu’ils ressortent dans les archives.
- Au fil des siècles, quand les supports disponibles ont été endommagés, des motifs, détails de meuble ou couleurs ont pu disparaître ou s’en trouver modifiés et ainsi générer des analogies.
Annonce : Le Survol des noms fait apparaître le blasonnement, celui des petites représentations des blasons fait apparaître ceux-ci au format 360x360 pixels.